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Almine Rech Brussels is pleased to announce Take Shelter, Paul de Flers' second solo exhibition with the gallery. On view from December 9, 2021 until January 15, 2022 the show will feature nine works on canvas.
Two ominous words unite Paul de Flers’ (b. 1988) newest body of work: Take Shelter. Painted in Brussels in 2021 in a period when unseasonal snow blanketed the blooming flowers of the Spring, and sheets of rain washed out fantasies of a sun-kissed summer, the subtitle There’s a Storm Coming provides an entry point to navigate the 9 works in the artist’s second solo exhibition with Almine Rech.
– Diana Campbell Betancourt, curator
Two ominous words unite Paul de Flers’ (b. 1988) newest body of work: Take Shelter. Painted in Brussels in 2021 in a period when unseasonal snow blanketed the blooming flowers of the Spring, and sheets of rain washed out fantasies of a sun-kissed summer, the subtitle There’s a Storm Coming provides an entry point to navigate the 9 works in the artist’s second solo exhibition with Almine Rech. Inspired by artists that range, from Hiroshige to Mamma Andersson, to Delacroix and their poetic ability to frame and revere the drama of nature, de Flers’ practice evokes a sense of neo romanticism. Interestingly, several masterpieces of art and literature from the nineteenth century, such as Lord Byron’s Darkness, Mary Shelley’s Frankenstein, and J.M.W. Turner’s most turbulent skies and seascapes, were created amidst similarly extreme weather in the aftermath of the 1815 eruption of Mount Tambora in Indonesia. One of the most violent recorded volcanic explosions in history, the ash and sulphur ejected from deep within the core of the planet high into the atmosphere cooled global temperatures and darkened the skies as far away as north-east America and Europe – inspiring the moniker for 1816 as the “Year Without a Summer.” The physical darkness of this period remains with us via the imaginations of artists and writers who lived through it. As it was for Byron, Shelley, and Turner, for de Flers, the weather simply provides background to foreground a story where evolving and contrasting human emotions unfold. They are never just talking about the weather.
Inspired by psychological thrillers in film and literature, de Flers accentuates the tension found in the dynamic shift between danger and safety in his work. He plays with contrast; the more peaceful the scene, the more menacing the color palette, the more overt the threat, such as a blazing fire met by a deluge, the earthier and more natural the painting becomes, speaking to the equilibrium that can be found when the dangers of fire and water collide. de Flers works to cultivate the latent intuition of the viewer, empowering the viewer with a sense that they might already grasp what is coming next. While two human figures (perhaps protagonists in a story which the viewer is meant to piece together with their own narrative) seem to rest peacefully under the cover of mosquito nets, the highly contrasted light filtering through an implied stormy cloud-cover above hints that this may be - but a fleeting calm paused within the eye of a storm. Floating forms and washes of color from violet skies to ochre rains suggest that this could also just be the scenography of these figures’ dreams. One of these figures is de Flers himself, and this entire body of work could also be seen as a self-portrait where the artist introduces us to a non-intuitive sense of freedom and peace that he finds when living as close to nature as possible. When the only goal is survival, all else falls away and we are free of many constraints invented by humans that keep us from achieving profound emotional and spiritual growth.
Our many senses of shelter are being stormed. Beyond extreme weather events, the physical and psychological sense of shelter within our own bodies has been challenged by the fear and isolation plaguing contemporary society. Shelter can also feel like a prison. As in many of de Flers’ paintings, herds of timeless, non-descript people populate an image heaving with a sense of melancholy and alienation. A herd of animals moves, communicates, and connects in a way that de Fleurs’ human figures have yet to do in his work. The animals act responsively to the behavior of the planet, rather than pausing like humans do when awaiting directions from a leader. We don’t know who to listen to anymore in a post-truth society. Even when the storm passes and the humans are gone, registered through art in the form of statues, life continues. What makes us human are our fictions. We leave them behind as art; vehicles of immortality.
– Diana Campbell Betancourt, curator
Take Shelter, paroles de mauvais augure, est le titre choisi par Paul de Flers (né en 1988) pour décrire ses œuvres récentes, peintes à Bruxelles en 2021, alors qu’une neige tardive recouvre les fleurs du printemps à peine épanouies et que la pluie battante emporte avec elle toute perspective d’un été plus clément. Le sous-titre There’s a Storm Coming attribué aux neuf toiles offre une grille de lecture pour appréhender cette deuxième exposition personnelle de l’artiste chez Almine Rech. Inspirée par le travail d’artistes allant d’Hiroshige à Mamma Andersson, en passant par Delacroix, choisis pour leur capacité poétique à décrire et célébrer le drame de la nature, la pratique de Paul de Flers n’est pas sans évoquer un certain néoromantisme. Fait intéressant, nombre de chefs-d’œuvre de l’art et de la littérature du XIXe siècle – on pense aux Ténèbres de Lord Byron, au Frankenstein de Mary Shelley ou aux ciels et marines les plus tourmentés de J.M.W. Turner - ont été produits dans le climat tout aussi extrême créé en 1815 par l’éruption du mont Tambora en Indonésie. Cette explosion volcanique, l’une des plus violentes de mémoire d’homme, a fait jaillir dans l’atmosphère depuis les entrailles de la terre tant de cendres et de soufre qu’elle a refroidi les températures mondiales et obscurci le ciel jusqu’au nord-est de l’Amérique et à l’Europe – à tel point que 1816 fût surnommée « l’année sans été ». Les ténèbres physiques de cette époque nous sont parvenues à travers l’imaginaire des artistes et des écrivains qui l’ont vécue. À l’instar de Byron, Shelley ou Turner, pour de Flers, la météorologie constitue simplement l’arrière-plan d’une histoire où se déploient des émotions humaines changeantes et contrastées, des histoires qui ne parlent jamais seulement du temps qu’il fait.
Inspiré par les thrillers psychologiques du cinéma et de la littérature, de Flers appuie sur la tension créée dans son travail par le décalage dynamique entre danger et sécurité. Il joue sur les contrastes : plus la scène parait paisible, plus la palette de couleurs est menaçante. Plus la menace est manifeste - un feu dévorant qui rencontre le déluge, par exemple - plus la peinture devient terreuse et naturelle, évoquant l’équilibre atteint lorsque les périls du feu et de l’eau entrent en collision. De Flers cherche à cultiver l’intuition latente du spectateur en lui donnant le sentiment qu’il peut déjà connaitre la suite. Alors que deux figures humaines (sont-ils les protagonistes d’une histoire que le spectateur est censée reconstituer par son propre récit ?) semblent reposer tranquillement à l’abri d’une moustiquaire, la lumière très contrastée qui filtre à travers les nuages d’orage suggérés semble indiquer qu’il ne s’agit là que d’un calme fugace, suspendu, dans l’œil du cyclone. Les formes flottantes et traces de couleurs, du ciel violet aux pluies ocre, laissent aussi penser qu’il s’agit simplement du décor des rêves de ces personnages. L’une de ces figures représente de Flers lui-même : l’œuvre pourrait donc aussi bien être considérée comme un autoportrait dans lequel l’artiste nous présente le sentiment non intuitif de liberté et de paix qu’il trouve en vivant aussi près que possible de la nature. Quand le seul but est la survie, tout le reste s’écroule, nous libérant des nombreuses contraintes inventées par les humains pour nous empêcher d’atteindre un épanouissement émotionnel et spirituel plus profond.
Nos différentes définitions du refuge sont mises à mal : au-delà des événements météorologiques extrêmes, la sensation physique et psychologique d’être à l’abri dans notre propre corps est remise en cause par la peur et l’isolement qui frappent la société contemporaine. Un refuge peut aussi devenir une prison. De Flers peuple nombre de ses tableaux de masses humaines, intemporelles et indéfinies, pour former des images lourdes de mélancolie et d’aliénation. Les troupeaux d’animaux sont capables de se mouvoir, de communiquer, d’être ensemble ; les figures humaines décrites par de Flers dans son travail n’y ont pas encore réussi. Les animaux réagissent au comportement de la planète, contrairement aux humains qui se figent, comme pour attendre les instructions d’un chef. Dans cette société post-vérité, nous ne savons plus vers qui nous tourner. Et même lorsque la tempête sera passée et que les humains auront disparu, laissant leur souvenir dans l’art sous la forme de statues, la vie continuera. Ce qui nous rend humains, ce sont nos fictions. Nous les laissons derrière nous dans des formes artistiques, comme autant de réceptacles de l’immortalité.
– Diana Campbell Betancourt, curator
Twee onheilspellende woorden vatten het nieuwste werk van Paul de Flers (geb. 1988) samen: Take Shelter. De ondertitel There’s a Storm Coming biedt een ingang voor het verkennen van de 9 werken in de tweede solotentoonstelling van deze kunstenaar bij Almine Rech, geschilderd in 2021, toen een ongewone sneeuw de bloeiende lentebloemen bedekte en regenvlagen de verlangens naar een zongekuste zomer wegspoelden. Geïnspireerd door kunstenaars variërend van Hiroshige tot Mamma Andersson en Delacroix, die het poëtisch vermogen bezitten om het drama van de natuur te kaderen en te eren, doet de werkwijze van de Fleurs denken aan de neoromantiek. Het is interessant om op te merken dat verscheidene 19e-eeuwse meesterwerken in de kunst en literatuur, zoals Darkness van Lord Byron, Frankenstein van Mary Shelley en de turbulente luchten en zeegezichten van J.M.W. Turner, werden gemaakt in soortgelijke extreme weersomstandigheden. Deze vonden hun oorsprong in 1815, toen de vulkaan Tambora in Indonesië uitbarstte. Het was een van de hevigste vulkaanuitbarstingen in de menselijke geschiedenis: as en zwavel werden vanuit de kern van de planeet hoog in de atmosfeer geworpen, waardoor de temperaturen wereldwijd daalden en de lucht donker werd tot aan het noordoosten van Amerika en Europa. Zo kwam het jaar 1816 aan zijn bijnaam ‘Jaar zonder zomer’. De fysieke duisternis van deze periode blijft voor ons voelbaar dankzij de verbeeldingskracht van kunstenaars en schrijvers die erbij waren. Net als voor Byron, Shelley en Turner is het weer voor de Flers simpelweg een achtergrond om een verhaal te vertellen waarin veranderende en contrasterende menselijke emoties zich ontvouwen. Zij hebben het nooit alleen over het weer. Geïnspireerd door psychologische thrillers in de wereld van film en literatuur benadrukt de Flers in zijn werk de spanning tijdens de dynamische overgang tussen gevaar en veiligheid. Hij speelt met contrast: hoe vrediger het tafereel, des te dreigender het kleurenpalet. Hoe openlijker de dreiging, zoals een oplaaiend vuur dat een zondvloed ontmoet, des te aardser en natuurlijker de schilderstijl wordt, verwijzend naar het evenwicht dat zich vormt wanneer de gevaren van vuur en water op elkaar botsen. De Flers cultiveert de latente intuïtie van de toeschouwer, geeft de toeschouwer het gevoel dat hij of zij al begrijpt wat er gaat komen.
Terwijl twee menselijke figuren (misschien de hoofdrolspelers in een verhaal dat de toeschouwer zou moeten vermengen met zijn/haar eigen narratief) vredig schijnen te rusten onder de bescherming van klamboes, lijkt het sterk contrasterende licht dat door een impliciet stormachtig wolkendek valt erop te wijzen dat dit een vluchtige kalmte is, in het oog van de storm. Zwevende vormen en kleurschakeringen, van violette luchten tot okerkleurige regens, suggereren dat dit ook een tafereel uit de dromen van een van de personages kan zijn. Eén van deze figuren is de Flers zelf, en zijn volledige oeuvre kan eveneens worden gezien als een zelfportret waarin de kunstenaar ons kennis laat maken met een niet-intuïtief gevoel van vrijheid en rust dat hij vindt wanneer hij zo dicht mogelijk bij de natuur leeft. Wanneer overleving het enige doel is, valt al het andere weg en zijn we vrij van de vele, door mensen bedachte beperkingen die ons verhinderen om diepe emotionele en spirituele groei te bereiken.
Onze vele gevoelens van beschutting worden bestormd. Naast extreme weersomstandigheden wordt het fysieke en psychologische gevoel van beschutting in ons eigen lichaam aangetast door de angst en isolatie die de hedendaagse maatschappij kenmerken. Beschutting kan ook aanvoelen als een gevangenis. Zoals in veel schilderijen van de Flers bevolken kuddes tijdloze, onopvallende personen een voorstelling die een gevoel van melancholie en vervreemding oproept. Een kudde dieren beweegt, communiceert en maakt contact op een manier die de menselijke figuren van de Flers niet lijken te kennen. De dieren reageren responsief op het gedrag van de planeet, in plaats van te pauzeren, zoals mensen doen wanneer ze op instructies van een leider wachten. We weten niet meer naar wie we moeten luisteren in een ‘post- waarheid’-samenleving. Zelfs wanneer de storm voorbijgaat en de mensen vertrokken zijn, vastgelegd in de vorm van standbeelden, gaat het leven door. Wat ons menselijk maakt, zijn onze verzinsels. We laten ze achter als kunst; vehikels van onsterfelijkheid.
– Diana Campbell Betancourt, curator