Sculpture Park

A major cultural and events venue in Greater Paris, the Hangar Y invites new internationally renowned artists to its 10-hectare park each year to offer visitors a cultural stroll. These sculptures astonish, move and create bridges between nature and culture, for the pleasure of young and old alike. An opportunity to celebrate the return of spring in the open air.

In all, some twenty major figures in the world of art will be honored, as well as the inclusion, for the first year since Hangar Y opened, of big names in architecture and design. Since its opening in March 2023, 250,000 visitors have been able to discover the park and its evolving art trail.

In parallel with the temporary exhibitions presented at Hangar Y, contemporary art is invited into the park, through the presence of a trail of permanent and temporary works.
The 10-hectare Hangar Y park has a long history: it was designed in the 17th century by André Le Nôtre, with its Grande Perspective, and was part of the gardens of the Château de Meudon.

Even today, the park offers a peaceful setting, with a reedbed, pontoons on the basin used by fishermen, boats for navigation and benches for relaxing. The works, often poetic and unexpected, interact harmoniously with this environment, the natural ecosystems and the history of Hangar Y.

The new works in the park combine art with nature, interactivity and enchantment, bringing to life the poetry and magic of the place through the eyes of the artists. The public is invited to interact with the works, to sit, listen, observe and play, and to take part in this playful program designed to awaken the senses.

This tour, featuring some 25 contemporary works in dialogue with nature and their environment, has been designed to encourage interaction with the public. Young and old are invited to sit on Pablo Reinoso's enchanted bench, explore Mark Dion's cabinet of curiosities, or venture into Subodh Gupta's impressive work of hundreds of pots and pans. They can also immerse themselves in Carlos Cruz-Diez's chromosaturated pavilions, or enter a monumental teapot by Joana Vasconcelos, conceived as a veritable tea pavilion.

The works in the park also appeal to our imagination, sometimes flirting with the fantastic, drawing on worlds such as the enchanted forest or the fairy tale. The curious come across Jean-François Fourtou's oversized bees, Jeremy Deller's chameleon slide, Christian Lapie's charred wood, Laure Prouvost's neon lights, Marta Pan's floating lenses, Lionel Sabatté's fantastic creatures, not to mention sound installations by IRCAM and Christian Boltanski. All invitations to reverie, between poetry and wonder.

This year's exhibition also includes architecture and design, with pavilions by Kengo Kuma and Odile Decq, as well as a sculpture by Arik Lévy.
Finally, each year an emerging artist is invited to dialogue with these great names in contemporary art, and this year the invitation is extended to Pauline Tralongo with her large-scale works, conceived as a poetic flight towards the sky.

Pliny's Sorrow is an eagle-like bird with enormous outstretched, broken wings and a crudely carved, hollowed back. This totemic monolith, at once heroic and melancholy, indirectly illustrates a passage from Pliny the Younger: “If the portraits of the deceased placed in our homes relieve our grief, what can be said of their public representations: they commemorate not only their airs and features, but also their glory and honor!”
Johan Creten's sculptures are neither monuments nor anti-monuments: the commemorative, comforting and triumphant power of “public” art, its ability to make us forget grief, to remind us of what is lost and to celebrate all that is glorious and grandiose, is both destabilized and enriched by them. The eagle, a recurring figure in Johan Creten's work, resonates with a symbolic and political dimension.
— Christopher Mooney

Haut lieu culturel et événementiel du Grand Paris, le Hangar Y invite chaque année de nouveaux artistes de renommée internationale dans son parc de 10 hectares pour proposer une balade culturelle à ses visiteurs. Autant de sculptures qui étonnent, émeuvent, créent des ponts entre nature et culture pour le plaisir des petits et des grands. Une occasion de fêter le retour du printemps en plein air. 

Au total, c’est une vingtaine de figures majeures de l'art qui seront mises à l’honneur, ainsi que l'intégration pour la première année, depuis l’ouverture du Hangar Y, de grands noms de l'architecture et du design. Depuis son ouverture en mars 2023, 250 000 visiteurs ont pu découvrir le parc et son parcours d'œuvres, qui évolue au fil des ans.

En parallèle des expositions temporaires présentées au Hangar Y, l’art contemporain s’invite dans son parc, à travers la présence d’un parcours d’œuvres permanentes et temporaires.
D’une surface de 10 hectares, le parc du Hangar Y est issu d’une longue histoire : il a été conçu au XVIIème siècle par André Le Nôtre, avec sa Grande perspective, et faisait partie des jardins du château de Meudon.

Aujourd’hui encore, le parc offre un cadre paisible avec la présence d’une roselière, de pontons sur le bassin qui servaient aux pécheurs, de barques pour la navigation et de bancs pour se détendre. Les œuvres, souvent poétiques et inattendues, dialoguent harmonieusement avec cet environnement, les écosystèmes naturels et l’histoire du Hangar Y.

Les nouvelles œuvres du parc font rimer l’art avec la nature, l’interactivité et l’enchantement, afin de faire vivre la poésie et la magie du lieu à travers le regard des artistes. Le public est invité à interagir avec les œuvres, s’asseoir, écouter, observer, jouer, et à prendre part à cette programmation ludique et autour de l’éveil des sens.

Ce parcours, réunissant près de 25 œuvres contemporaines qui dialoguent avec la nature et leur environnement, a été imaginé pour favoriser l’interaction avec le public. Petits et grands sont ainsi conviés à s’asseoir sur le banc enchanté de Pablo Reinoso, à explorer le cabinet de curiosités de Mark Dion, ou à s’aventurer dans l’œuvre impressionnante de Subodh Gupta, composée de centaines de casseroles. Ils pourront aussi s’immerger dans les pavillons chromosaturés de Carlos Cruz-Diez, ou encore entrer dans une théière monumentale de Joana Vasconcelos, conçue comme un véritable pavillon de thé.

Les œuvres présentes dans le parc sollicitent également notre imaginaire et flirtent parfois avec le fantastique, en puisant dans des univers tels que la forêt enchantée ou le conte de fées. Les curieux y croisent les abeilles surdimensionnées de Jean-François Fourtou, le toboggan caméléon de Jeremy Deller, les bois calcinés de Christian Lapie, les néons de Laure Prouvost, les lentilles flottantes de Marta Pan, les créatures fantastiques de Lionel Sabatté, sans oublier les installations sonores  de l’IRCAM et de Christian Boltanski. Autant d’invitations à la rêverie, entre poésie et merveilleux.

Cette année le parcours d’œuvres intègre également l’architecture et le design dans son parcours avec les pavillons de Kengo Kuma ou encore Odile Decq mais aussi une sculpture d’Arik Lévy.
Enfin, chaque année un.e artiste émergent.e sera invité.e à dialoguer avec ces grands noms de l’art contemporain et cette année l’invitation est faite à Pauline Tralongo avec ses grandes échelles, pensées comme une envolée poétique vers le ciel. 

Pliny’s Sorrow (le Chagrin de Pline) est un oiseau ressemblant à un aigle, aux énormes ailes déployées et brisées, et au dos creusé et sculpté grossièrement. Ce monolithe totémique, à la fois héroïque et mélancolique, illustre indirectement un passage de Pline le Jeune : « Si les portraits des défunts placés dans nos maisons soulagent notre chagrin, que peut-on dire de leurs représentations publiques : elles commémorent non seulement leurs airs et leurs traits, mais également leur gloire et leur honneur ! »
Les sculptures de Johan Creten ne sont ni des monuments, ni des anti-monuments : le pouvoir commémoratif, réconfortant et triomphal de l’art « public », sa capacité à nous faire oublier le chagrin, à nous rappeler ce qui est perdu et à célébrer tout ce qui est glorieux et grandiose, se trouve avec elles à la fois déstabilisé et enrichi. L’aigle, figure récurrente dans l’œuvre de Johan Creten, résonne d’une dimension symbolique et politique.   
— Christopher Mooney